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Blog Rustmann & Associés, Bordeaux | La biodynamie
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La biodynamie

La biodynamie

Depuis quelques années l’agriculture respectueuse de l’environnement, du consommateur et des produits est au cœur des préoccupations.
Schématiquement on peut distinguer quatre approches de protection des végétaux et plus spécifiquement des vignobles :

L’agriculture traditionnelle qui utilise sans modération des produits issus de la chimie de synthèse. Ces produits ont systématiquement reçu une autorisation de mise en marché. Ces produits phytosanitaires sont des fongicides, des insecticides et des désherbants.
L’agriculture raisonnée qui utilise les mêmes produits phytosanitaires mais en s’appuyant sur des modèles mathématiques et météorologiques pour positionner les traitements. Elle y ajoute le bon sens paysan en adaptant les doses au volume de feuillage et en se fixant des seuils de tolérance pour les dégâts des maladies, insectes ou invasion de mauvaises herbes.
L’agriculture biologique qui n’utilise aucun produit phytosanitaire de synthèse. En viticulture elle utilise essentiellement du cuivre et du souffre. Les herbicides sont remplacés par des techniques d’entretien mécanique du sol ou de l’enherbement.
L’agriculture biodynamique reprend des techniques de protection du vignoble identiques à celles de l’agriculture biologique mais y ajoute un aspect spirituel pour créer des synergies entre les différentes composantes de la Terre.

L’agriculture en biodynamie s’appuie sur le respect du monde agricole.

– Elle prône la vitalité du sol, la biodiversité, la polyculture, la cohabitation des hommes, des animaux et des végétaux.

– On voit réapparaitre les haies vives, les mares, les animaux de traits, les basse-cours et les potagers.

– Ce retour à la polyculture est au centre de la réflexion biodynamique tant la monoculture a conduit à des excès et des catastrophes environnementales.

 L’agriculture en biodynamie travaille avec des cycles cosmiques.

– L’agriculture biodynamique s’appuie sur le calendrier lunaire où sont prises en compte l’influence de la lune, du soleil mais aussi des constellations.

– Elle prend en compte le cycle et la position de la lune, sa position par rapport au soleil et les influences plus subtiles des différentes constellations.

– Ce calendrier permet de définir des jours racines, feuilles, fleurs ou fruits où ne pourront se faire que certaines activités.

– Par exemple on plante la vigne en jour racines et on vendange en jour fruits. A cela on peut aussi rajouter le cycle lunaire et on peut déterminer le positionnement idéal de certains travaux. Il vaut mieux tailler en lune descendante pour des questions de courants de sève.

– Enfin on évite les nœuds lunaires qui annihilent ou diminuent l’efficacité des travaux viticoles.

– Le même raisonnement est appliqué pour le travail du vin où soutirage et mise en bouteille doivent être faits à des moments propices.

L’agriculture en biodynamie travaille avec des préparations.

Il y a deux types de préparations qui viennent en complément du cuivre et du souffre utilisés pour lutter respectivement contre le mildiou et l’oïdium.

Ces préparations sont utilisées à dose homéopathique pour leur capacité énergétique et apportent de très nombreux effets positifs sur la plante et le sol.

En plus elles sont respectueuses des qualités alimentaires des produits élaborés et les qualités gustatives sont supérieures.

Les composts

La fermentation en phase aérobie de matières organiques végétales et animales permet l’élaboration d’un compost. Ce principe physico-chimique est valable pour tout type d’agriculture.

L’agriculture biodynamique impose des règles supplémentaires pour l’élaboration d’un compost comme une hauteur de tas de compost limitée ou l’origine non polluée des matériaux de bases.

On peut rajouter au compost 6 préparations à base de plantes médicinales afin d’en améliorer certains effets.

Les quantités incorporées sont très faibles mais suffisent à dynamiser le compost.

502 : Achillée millefeuille qui joue un rôle sur la mobilité du souffre et de la potasse
503 : Camomille matricaire qui influence l’azote et le métabolisme du calcium
504 : Ortie qui favorise l’humification et influence le fer
505 : Ecorce de chêne qui joue sur le calcium et les maladies des plantes
506 : Pissenlit qui joue un rôle important sur l’acide silicique
507 : Valériane qui influence le phosphore

Des plantes comme la prêle, la fougère et la consoude sont aussi des plantes remarquables.

Les préparations à pulvériser

La bouse de corne (aussi appelée “500”). Élaborée à partir de la bouse et des cornes de la vache, elle favorise la vie et la structure du sol tout en stimulant la croissance racinaire. Dans un tel sol ainsi vivifié, les cultures sont plus résistantes aux périodes sèches et valorisent mieux le terroir. Elle est le produit de la métamorphose de bouse de vache introduite dans une corne de vache et mise en terre pendant tout l’automne et l’hiver.
La silice de corne (501). Réalisée à partir de quartz broyé et de cornes de vache, cette préparation s’adresse plus particulièrement à la partie aérienne des plantes, en stimulant le pôle floral et tous les processus en lien avec la lumière et la chaleur. Elle est obtenue par la métamorphose de poudre de quartz dans une corne de vache, mise en terre pendant tout l’été́.

Les quantités employées sont très faibles : une centaine de gramme dans un volume de 30 litres d’eau par hectare pour la bouse de corne ; 4 grammes par hectare seulement pour la silice de corne.